
Prise en charge de la bronchiolite du nourrisson
La bronchiolite est une infection aiguë des petites bronches des nourrissons qui survient par épidémies et dont le principal responsable est un virus qui circule majoritairement en France entre le mois d’octobre et le mois de février (virus respiratoire syncytial).
La bronchiolite est une infection aiguë des petites bronches des nourrissons qui survient par épidémies et dont le principal responsable est un virus qui circule majoritairement en France entre le mois d’octobre et le mois de février (virus respiratoire syncytial).
La transmission de ce virus est humaine et facilitée dans les grandes agglomérations par la vie en collectivité (transports en commun, écoles, crèches, hypermarchés, etc..). Grands et petits vont donc être atteints par le virus, mais à des degrés divers. Les nourrissons y sont particulièrement sensibles en raison :
• de la fragilité de leurs défenses immunitaire et ce d’autant qu’ils sont très jeunes car elles ne sont pas encore suffisamment matures.
• de la petite taille de leurs bronches (bronchioles) sujettes à s’encombrer facilement.
Comment la prévenir ?
Il n’y a pas aujourd’hui de vaccin disponible contre le virus responsable, ni de traitement antiviral efficace. Pourtant, la survenue de cette infection devrait pouvoir être prévenue par de simples mesures d’hygiène.
Comment faire ?
Laver:
– les mains des aînés de retour de la crèche ou de l’école
– les mains avant tout soin chez le nourrisson
– le nez du nourrisson avec un mouchoir jetable
– nettoyer régulièrement les objets en contact avec le nourrisson (jeux, tétines…)
Limiter:
– les sorties en lieu public (métro, supermarché) surtout aux heures d’affluence
– les contacts avec les sujets malades dans la famille.
Interdire:
– le tabagisme à la maison.
– les baisers sur la bouche
– l’échange des tétines entre enfants
Prévoir:
– les consultations médicales non urgentes (vaccinations, visites systématiques) aux heures creuses pour éviter les contacts avec les enfants déjà atteints.
L’allaitement maternel est recommandé pour diminuer le risque d’infections chez le nourrisson.
Si mon enfant est atteint, que dois-je surveiller ?
Au début de son évolution, la bronchiolite se manifeste de façon banale par les symptômes d’une rhinopharyngite : nez qui coule ou obstruction nasale, éternuements, toux, fièvre en règle générale peu élevée. Cependant en 2 à 3 jours la toux va s’aggraver et les difficultés à respirer vont apparaitre. La respiration s’accélère et le nourrisson peut faire du bruit en respirant. Tout ceci peut gêner sa capacité à prendre normalement ses biberons, donc à s’alimenter et s’hydrater.
Habituellement, le nourrisson guérit en 8 jours bien que la toux puisse persister plus longtemps (parfois 15 jours).
La bronchiolite est-ce grave ?
La plupart du temps non ; cependant face à une maladie qui touche les plus petits, il est normal de rester vigilant ! Dans la grande majorité des cas, il n’est pas utile de se précipiter aux urgences, l’avis de votre médecin traitant ou de votre pédiatre et la surveillance de l’évolution seront suffisants.
Y a-t-il des bébés à risques ?
Les plus fragiles, en premier lieu les plus jeunes : une attention particulière doit être portée aux bébés âgés de moins de 3 mois, aux anciens prématurés et à ceux déjà porteurs d’une anomalie cardiaque ou respiratoire.
Que faire si Bébé présente les symptômes d’une bronchiolite?
Consulter le médecin traitant ou le pédiatre habituel qui connaissent bien cette maladie. Ils évalueront l’enfant et prescriront de la kinésithérapie respiratoire qui dégage les bronches de Bébé et l’aide à mieux respirer. Le bébé ainsi soulagé peut mieux s’alimenter, boire et dormir. De plus, le kinésithérapeute sait également évaluer l’état respiratoire de Bébé et renseigner le médecin sur l’évolution de la maladie. Il saura également vous aider à prendre en charge l’hygiène du nez de votre enfant.
Que surveiller ?
Si Bébé prend moins de la moitié de la quantité de son biberon habituel sur 3 biberons consécutifs cela signifie qu’il doit fournir des efforts importants sur le plan respiratoire. L’apparition d’autres signes doit également faire consulter un médecin ou à défaut se rendre aux urgences.
• refus d’alimentation
• troubles digestifs : régurgitations inhabituelles, vomissements (notamment lors des efforts de toux).
• changement de comportement
• détérioration de l’état respiratoire
• fièvre élevée supérieure à 38°5, prolongée plus de 2 jours
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